Agnès Marie Illustration

Petit weekend express à Porto en mai : ciel bleu, vin rouge et escaliers !

6 mai

Nous partons tôt le matin du quartier où nous dormons, dans le nord de la ville, près des jardins d’Arca Agua. Une descente presque en ligne droite à travers des bâtiments de plus en plus pittoresques. Arrivés dans le centre historique, nous faisons une pause sur la rue de Ribeira, où l’on trouve de nombreux cafés. 

Au pied du pont Luis, à l’ombre, premier dessin de cette ville vibrante et colorée: une vue de la rue et du marché qui s’y trouve. 

Déambulation fatigante dans le quartier au nord du pont Luis. On passe notre temps à monter et descendre les nombreux escaliers. Mais la vue en vaut la peine !

Le Ponte Luis Ier relie la vieille ville au quartier de Galia. Construit entre 1881 et 1886 par l’ingénieur Seyrig (un apprenti de Gustave Eiffel!), le pont est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. On peut le traverser par le bas, avec les voitures et les piétons, mais le mieux est de monter tout en haut et, si on est assez courageux, de le traverser côte à côte avec le tramway !

L’espace a en effet été aménagé pour les piétons, mais également pour le tram qui passe régulièrement à toute vitesse et frôle les touristes. 

Nous voulons garder ce quartier de Galia pour le lendemain et rebroussons donc chemin pour explorer plus en avant la vieille ville. 

Nous arrivons sur une petite place verdoyante, où de nombreux locaux et touristes se prélassent dans l’herbe. Il fait déjà bien chaud en ce début de mois de main. C’est la place de l’enfant Dom Henrique, qui est dédiée au prince du même nom, représenté par une statue gigantesque. Le marché Ferreira Bordes, recouvert d’une couleur rouge criarde, est mon prochain sujet. 

Construit en 1885, il n’a jamais vraiment été utilisé comme marché (un autre existant avant lui) et est aujourd’hui composé d’espaces d’expositions, de concerts et de restauration.

7 mai

De bon matin, direction le quartier Vila nova de Gaia et le Jardim do Morro. Les Urbans Sketchers de Porto s’y réunissent et j’en profite pour croquer en bonne compagnie et discuter un peu avec eux. 

Je m’installe, à l’ombre, en face du Monastère Da Serra Do Pilar, un ancien couvent qui date du 16e siècle. 

La vue sur la ville est époustouflante, et on passe de longs moments à observer les bateaux sur le fleuve Douro. 

L’après-midi, nous grimpons aux Jardin du Palacio de Cristal, petit oasis de fraicheur très coloré. La fin de journée nous offre une lumière rasante qui illumine les bâtiments. L’ambiance est magique !

Nous nous installons sur une terrasse trouvée par hasard et qui nous offre une vue à 360 de la ville, et du coucher de soleil ! C’est parti pour un dernier dessin de la journée, terminé dans le noir complet (mais accompagné d’un verre de vin !)

8 mai 

Visite de l’est de la ville, et du Palacio da Bolsa. C’est le siège de la chambre du commerce, et il est accessible uniquement en visite guidée. Elle vaut le coup ! L’intérieur est sublime. 

Dans l’après-midi, nous flânons à nouveau dans les rues, un peu au hasard, mais en direction de la Torre dos Clérigos que j’ai très envie de dessiner !

Il s’agit du plus haut clocher de Porto, construit au 16° siècle par un architecte italien, Niccolo Nasoni. Il s’est inspiré des campaniles toscans et nous offre donc un petite touche d’Italie. 

Petite crochet par le musée de la photographie – qui vaut le détour et c’est rapidement l’heure de l’apéro. Pour cette dernière soirée dans la ville, nous trouvons un restaurant sur la rue Ribeira avec vue sur le Pont Luis. Un verre de Porto à la main (plusieurs en fait, oups), je m’attaque à ce pont qui ressemble à la Tour Eiffel. 

9 mai

Nous louons une voiture pour nous rendre dans le village d’Aveiro. Là, nous mangeons d’excellents fruits de mer au « Faros Gourmet ». Puis nous baladons dans le village. 

En fin de journée, nous nous arrêtons à Costa Nova, un village recommandée par des portugais rencontrés en route. Le ciel se couvre et l’ambiance est brumeuse. Des bus arrivent les uns après les autres et en descendent des retraités joyeux qui viennent se prendre en photo devant les maisons rayées, puis repartent. 

C’est également l’heure pour nous de repartir, après ce voyage express dans le pays bleu.